En résumant l’article sur le salut, nous avons vu ceci: le terme sauver (en grec sozo), que nous trouvons dans la Bible, a une signification beaucoup plus vaste que seulement avoir la vie éternelle, aller au ciel après notre mort. Le salut nous fait bénéficiaires d’un héritage beaucoup plus grand que simplement la vie éternelle, à cause de ce que Jésus Christ a accompli pour nous. Bien sûr la vie éternelle c’est une chose extraordinaire et un don admirable, mais quand nous savons qu’il y a beaucoup plus dans le salut, nous comprenons mieux pourquoi il y a des étapes vers le salut que nous voyons dès la fondation de l’Église, dans le livre des Actes, avec la repentance, le baptême d’eau et le baptême du Saint-Esprit. Ces trois choses ont toujours été présentes et pratiquées par les apôtres, les disciples et tout ceux qui recevaient le message dès le début du temps de l’Église. Il y a toujours eu une puissance accompagnant chacune de ces étapes-là.
 
Voyons donc le baptême d’eau, qui suit généralement la repentance, mais pas obligatoirement. Dans le nouveau testament, nous pouvons trouver de nombreux passages qui parlent du baptême d’eau. Il peut parfois être précédé du baptême du Saint-Esprit, mais est le plus souvent la première action de ceux qui ont reçu le message, l’acceptent, croient et se repentent. Nous pouvons voir dans les Actes, qu’à chaque fois que quelqu’un entendait l’évangile et qu’il voulait y répondre de manière positive, c’est à dire qu’il se repentait de ses péchés et qu’il posait sa foi en Jésus Christ, sur le message de l’Évangile qui était annoncé, le miracle de la nouvelle naissance se produisait. Jusque là, cette repentance se produisait dans le coeur de la personne, ce qui n’était pas encore vraiment visible, et la première réponse visible qui était donnée dans un grand nombre de cas était le baptême d’eau en Jésus Christ. Parce que la repentance se produit de manière invisible, dans le coeur (métanoïa en grec, se rapporte à un mouvement de conversion qui va au-delà de nous-même, c’est une métamorphose). La repentance demeure donc invisible, puisqu’elle se passe dans le coeur, et elle demeure invisible, jusqu’à ce qu’un acte qui la rend visible soit posé, et c’est le baptême d’eau. Nous verrons également plus loin que c’est encore plus que cela avec le baptême de Moïse qui préfigure en quelque sorte le baptême d’eau. 
 
La Parole de Dieu a beaucoup d’éléments à nous enseigner concernant le baptême d’eau. Le but ici n’est pas de créer de controverses ou de disputes sur un sujet qui pour certains peut être sensible. Non, l’idée est plutôt d’aider chacun à comprendre pourquoi il croit ce qu’il croit, ou pourquoi il se pose encore des questions. Souvent, nous croyons ce que nous croyons parce que nous l’avons appris d’autres personnes, nos parents, notre église, notre communauté, pas toujours avec une solide fondation biblique, parfois avec un appui partiel sur des textes dont une partie a été omise, volontairement ou involontairement au fil des siècles. Ces variations sur la compréhension de ce que la Parole demande ne datent pas d’aujourd’hui, ni d’hier, il s’en produisait déjà au temps de Jésus, celui-ci reprochant par exemple aux scribes et aux pharisiens, qui étaient les religieux de l’époque, d’annuler volontiers la Parole de Dieu au profit de leurs traditions. Aujourd’hui, et sans vouloir porter de jugement sur personne, beaucoup croient ce qu’ils croient, non pas fondés sur la connaissance de la Parole de Dieu, mais sur la façon dont ils ont été enseignés. Ils ne sont pas mal intentionnés, mais ils croient ce qu’ils croient simplement parce que c’est ce qu’on leur a appris, et ce faisant, ils annulent la puissance de la Parole de Dieu, ou l’affaiblissent à cause de ces croyances qui sont davantage fondées sur des traditions que sur la Parole. Il serait plus juste même de dire que ce n’est pas un affaiblissement de la puissance de la Parole, mais plutôt que cela prive le croyant d’un plein accès à cette puissance. Il est tristement remarquable qu’à cause de leur croyances, même si la Parole de Dieu contient de nombreux passages où les choses sont écrites noir sur blanc, beaucoup de personnes se sentent trop bouleversées dans leur doctrine pour pouvoir en changer, se privant ainsi de beaucoup de bénédictions, par la puissance contenue dans la Parole de Dieu et sa mise en pratique. Par la grâce de Dieu, il est toujours possible de réaliser certaines choses à la lumière des écritures, et c’est ce qui est partagé ici. En tant que croyant, nous voulons comprendre pourquoi nous croyons ce que nous croyons, et nous voulons faire en sorte que ce que nous croyons soit fondé sur la Parole de Dieu. La Bible a beaucoup de détails à nous apporter concernant le baptême d’eau. Le baptême d’eau est très présent dans les écritures, partout où il y a des conversions. Beaucoup son décrites dans le livre des Actes, où sont rapportées beaucoup de conversions. Plus d’une dizaine de passages sont intéressants à cet égard. Si l’Ancien Testament nous parle de choses réelles qui se sont passées dans le monde réel, la Bible nous dit aussi que ce sont des ombres et des images des choses à venir. Ainsi qu’il nous est dit dans Colossiens 2: 17 Tout cela n’est que l’ombre des choses à venir. L’Ancien Testament contient donc de nombreux passages qui sont des sortes de présages, des ombres du monde à venir, et de ce que Jésus allait accomplir par sa venue et ce que nous vivons maintenant en tant qu’Eglise. Nous trouvons ainsi plusieurs passages de l’Ancien Testament, attestés dans le Nouveau Testament qui font référence au plan du salut en Jésus, incluant le baptême d’eau. Ce plan était dans le coeur de Dieu depuis le commencement. Dieu a promis à Adam et Ève que l’un de leurs descendant écraserait la tête du serpent, le diable, ce que Jésus a accompli. Le plan de la rédemption était déjà préparé au moment de la chute d’Adam et Ève. Et l’Ancien Testament contient plusieurs passages qui vont nous parler du plan du salut. 
 
Marc 16: 16 Celui qui mettra sa confiance en Dieu et qui sera baptisé (immergé) sera sauvé; celui qui ne mettra pas sa confiance en Dieu sera condamné. 17 Et voici les signes qui accompagneront ceux qui mettent leur confiance en Dieu: en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, 18 ils ne seront pas blessé s’ils saisissent des serpents ou boivent quelque poison mortel, ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. 
Nous voyons déjà dans le verset 17 que le salut ne se limite pas à la vie éternelle, mais concerne plusieurs domaines de la vie du croyant, qu’il sera guéri, restauré, mis à l’abri, et qu’il développera de nouvelles aptitudes. 
 
Jean 3: 3 Oui, vraiment, lui répondit Jésus, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau d’en haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme déjà adulte peut-il « naître »? Est-il possible qu’il retourne dans le sein de sa mère pour naître une seconde fois? 5 Jésus réponds: Oui vraiment, je te le dis, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu à moins qu’il ne naisse d’eau et d’Esprit.
Jésus enseigne ici que le baptême d’eau, naître d’eau et d’Esprit, contribue à hériter du Royaume de Dieu. 
 
Actes 2: 38 Pierre leur répondit: Détournez-vous (repentez-vous) de votre péché, revenez à Dieu, et que chacun de vous soit baptisé (immergé), par l’autorité de Jésus le Messie, dans le pardon de ses péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. 39 Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, autant que le Seigneur en appellera.
Le baptême d’eau semble ici aussi contribuer à la rémission des péchés, comme signe visible dans la matière.
 
Actes 22: 16 Et maintenant, qu’attends-tu encore? Lève-toi, sois baptisé (immergé) et lavé de tes péchés en invoquant son nom.
Il s’agit ici d’un passage qui suit immédiatement la conversion de Paul après qu’Ananias lui ait annoncé la bonne nouvelle de l’Evangile, et la première chose qu’il est invité à faire est de se plonger dans les eaux du baptême de repentance, le baptême du pardon des péchés. 
 
Romains 6: 3 Ne savez-vous pas que ceux qui ont été baptisés (immergés) dans le Messie Jésus ont été ensevelis dans sa mort? 4 Nous avons été ensevelis avec lui par l’immersion dans sa mort; afin que, tout comme le Messie est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. 5 Si en effet nous sommes devenus une même plante par la ressemblance à sa mort, nous serons également unis à lui par une même résurrection.
Lorsque nous sommes baptisés et ensevelis (immergés dans l’eau) dans la mort de Jésus Christ, nous devenons une même plante avec lui. Nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. 
6 Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps de péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
Le moment où le corps du péché est détruit, c’est au moment où nous sommes ensevelis avec lui dans sa mort. Le baptême est une mort, un enterrement, les funérailles du corps de péché, la chair. Le baptême d’eau marque une mort, pour ressusciter. Le corps du péché meurt quand nous sommes ensevelis avec le Christ dans le baptême pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. Le péché avait une emprise sur notre corps pécheur, quand nous ensevelissons cette nature de pécheur dans les eaux du baptême, le péché perd son emprise sur nous, puisque nous somme une nouvelle personne qui n’est plus régie par la même loi du péché et de la mort selon nous étions esclaves avant de se repentir pour être baptisés. 
7 car celui qui est mort est libre du péché. 
La Bible nous dit ici que nous sommes ensevelis dans sa mort, c’est là que nous mourrons, et parce que nous mourrons, nous sommes libres du péché, l’esclavage du péché sur nous est enlevé. Paul nous dis donc ici encore que le baptême d’eau contribue à nous libérer de l’esclavage du péché. 
 
Galates 3: 26 Car en union avec le Christ (Messie), vous êtes tous des enfants de Dieu par votre confiance en Dieu et votre fidélité; 27 ayant été baptisés (immergés) dans le Christ (Messie), vous avez revêtu le Christ en qui 28 il n’y a ni Juif ni Païen, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme; car vous ne faites qu’un en union avec le Christ. 29 Et si vous appartenez au Christ, vous êtes la semence d’Abraham et héritiers selon la promesse.
Nous pouvons voir que par le baptême nous sommes unis avec Christ, nous revêtons Christ, dont nous héritons la nature, nous devenons enfants de Dieu et héritiers de la promesse. Nous voyons aussi que si nous appartenons ainsi à Christ, ce qui nous distingue dans la chair n’est plus, ni Juif ni païen, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme… c’est un changement total. Si nous regardons dans le Nouveau Testament ce qui concerne le ministère terrestre de Jésus, la seule façon d’être son disciple était d’être baptisé, il n’y a aucun disciple de Jésus qui n’ait été baptisé. Quand quelqu’un voulait suivre Jésus, être son disciple, il se faisait baptiser et se joignait au groupe de disciples. Après la résurrection de Jésus, et après que le Saint-Esprit soit venu sur les disciples à la Pentecôte et que l’Église a été fondée, le même principe s’est perpétué. Les disciples de Jésus non baptisés n’existaient pas dans la Parole de Dieu. Pourquoi ? Parce que les disciples devenaient disciples en actant leur foi par la repentance et le baptême d’eau. C’était la première chose qu’ils faisaient lors de leur conversion. Paul le dit très bien: Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ, vous qui avez été baptisés. Ayant été ensevelis dans la mort de Christ, nous sommes devenus semblables à lui, une même plante avec lui. Comme Christ est ressuscité, quand nous ressortons des eaux du baptême, la Bible nous dit que nous avons revêtu Christ. C’est pour ça que la Parole de Dieu nous dit que ce n’est plus nous qui vivons, mais que c’est Christ qui vit en nous, et que nous avons été placés (cachés) en Lui. Une fois de plus, Paul nous indique ici que le baptême d’eau contribue à revêtir Christ.
 
Colossiens 2: 11 C’est aussi en union avec lui que vous avez été circoncis, d’une circoncision qui n’est pas de main d’homme, mais qui est accomplie par le dépouillement du règne de la vieille nature sur le corps. Dans cette circoncision, qui a été opérée par le Christ (Messie), 12 vous avez été ensevelis avec lui quand vous avez été immergés; et unis à lui, vous avez été relevés avec lui grâce à la fidélité de Dieu qui oeuvrait quand il a relevé Jésus d’entre les morts.
Dans l’Ancien Testament, la circoncision était pratiquée sur toute personne mâle qui avait foi en Dieu et qui appartenait au peuple d’Israël, on dépouillait le corps d’une partie de sa chair, le prépuce. Souvenons-nous que les choses de l’Ancien Testament sont des préfigurations de ce qui s’en vient, ce sont les ombres des choses à venir en Jésus Christ. Paul nous explique donc que la circoncision opérée par le Christ consiste à être le dépouillement de la chair dans laquelle nous étions esclaves du péché. Et comment cela se passe-t-il ? Paul nous dit que nous avons été ensevelis avec lui par le baptême, donc le dépouillement du corps de la chair s’opère quand nous sommes ensevelis avec Christ. C’est une mort de la chair pour que le nouvel homme puisse ressortir uni à Jésus, comme une même plante. Vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. 
La Bible nous explique que la circoncision réelle en Christ consiste au dépouillement de la chair, et ce dépouillement-là, Dieu nous a permis d’y accéder en Jésus Christ en étant ensevelis avec lui par le baptême. C’est encore une fois ce que la Bible dit textuellement sur le baptême, noir sur blanc. Paul nous dit que le baptême d’eau contribue à nous laisser dépouiller du corps de la chair et de l’emprise de la chair sur nous. 
 
Tite 3: 5 il nous a délivré (sozo, sauvés), non à cause d’oeuvres de justice que nous aurions accomplies, mais selon sa miséricorde seule. Il l’a fait par le moyen du baptême de la régénération (nouvelle naissance, nés d’en haut) et par le renouvellement du Saint-Esprit.
Paul nous explique ici comment le baptême contribue à une régénération. 
 
1 Pierre 3: 21 Ceci est une figure de notre délivrance maintenant, le baptême (immersion) dans l’eau, qui n’est pas l’enlèvement des souillures du corps, mais l’engagement de garder une bonne conscience envers Dieu, au travers de la résurrection de Jésus Christ (Yéchoua le Messie). 22 Lui qui est allé au ciel et qui est assis à la droite de Dieu, avec les anges, les autorités et les puissances qui lui sont soumis.
Ici, nous avons un passage qui est souvent utilisé pour expliquer le baptême d’eau enseigné traditionnellement. Malheureusement c’est souvent en affaiblissant la portée du baptême d’eau et en le réduisant à un engagement, ce qu’il est bien sûr, mais il est dramatique de s’en tenir là, alors que nous venons de voir ce qu’est le baptême d’eau à travers les nombreux passages étudiées précédemment. La repentance est bien une marque d’obéissance, renfermant une puissance qui permet une transformation du coeur, et c’est la même chose pour le baptême d’eau, et si c’est aussi une marque d’obéissance, ce n’est pas que cela, et c’est c’est très important de le comprendre. Il y a aussi une puissance réelle dans le baptême d’eau. Lisons en entier le passage qui précède celui que nous venons de lire, pour ne pas rester focalisés sur cette seule partie du message, mais pour avoir une vue d’ensemble de sa signification. Pierre fait référence à l’histoire de Noé en montrant que quand Noé et sa famille ont été sauvés des eaux du déluge, c’était une image du baptême que nous avons maintenant en Jésus Christ, Noé est ainsi une image de notre salut, revenons donc au verset 18: 
18 Le Christ (Messie) lui-même est mort pour les péchés une fois pour toutes, lui juste pour les injustes, afin de vous amener à Dieu. Il a été mis à mort quant à la chair mais rendu vivant selon l’Esprit, 19 par lequel il est allé prêcher aux esprits emprisonnés; 20 à ceux qui, autrefois étaient désobéissants, quand la patience de Dieu les attendait patiemment aux jours de Noé pensant la construction de l’Arche, dans laquelle quelques-uns, c’est-à-dire huit personnes, furent sauvées à travers l’eau. 21 Ceci est une figure… (cité plus haut)
Le récit du sauvetage de Noé est l’ombre ou la préfiguration du sauvetage que le Christ a opéré par sa mort et sa résurrection pour nous faire échapper à la mort, à cause de la condamnation du péché. Ce récit montre une similitude entre le passage dans les eaux du déluge et notre passage dans les eaux du baptême. Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par les résurrection de Jésus-Christ.
Les souillures du corps font référence à la saleté du corps physique, et ici il nous est parlé des souillures du corps de péché. Ne nous arrêtons donc pas au fait d’avoir à s’engager par une bonne conscience envers Dieu, mais à réaliser que les eaux du baptême nous sauvent aussi par la résurrection du Jésus-Christ, en se rappelant qu’ensevelis dans sa mort avec lui, nous ressuscitons nous aussi avec lui. 
 
Nous venons donc de parcourir neuf passages qui donnent des explications très claires sur le baptême d’eau, dans leur contexte, et dans ce en quoi ils accomplissent des préfigurations que nous trouvons dans l’Ancien Testament. Nous y trouvons le projet de Dieu à travers le baptême et les raisons de le faire dans l’obéissance à la Parole de Dieu. Le baptême d’eau n’est pas notre idée, pas plus que la repentance ou le baptême du Saint-Esprit. C’est l’idée et le projet de Dieu. Le salut vient de Dieu, c’est son idée, et la façon d’y accéder vient aussi de lui. Si Dieu nous demande de se repentir, d’être baptisés d’eau et du Saint-Esprit, c’est parce qu’il y a des buts spécifiques derrière ce qu’il demande, Dieu ne fait pas les choses par esprit de tradition ou esprit religieux. Il y a des raisons derrière chaque chose. L’ensemble de ces textes nous donne donc une vue d’ensemble assez facile à comprendre, et tout à fait précise de ce que nous avons à comprendre et à faire, et il nous montre une signification assez différentes de celle qui nous a été enseignée, ou de celle que nous avons comprise lorsque la pédagogie utilisée pour nous l’enseigner n’a pas toujours  été à la hauteur de la tâche. Beaucoup de personnes baptisent les enfants, ou se font baptiser sans avoir une bonne compréhension de la significations des choses qui concernent le salut, la repentance, le baptême d’eau et le baptême du Saint-Esprit. Il vaut vraiment la peine d’y consacrer du temps, c’est même vital. Il est regrettable que l’importance du baptême d’eau ne soit pas mieux transmise et qu’il ne soit pas pratiqué suffisamment consciemment dès la repentance dans sa forme originelle. Nous venons de voir, par la confrontation aux témoignages des Apôtres du Christ, l’importance que ceux-ci lui accordaient à la suite du Christ lui-même. Dès les débuts de l’Église, des milliers de personnes se convertissaient, et la première chose qu’elles faisaient, était de passer par les eaux du baptême dans les dispositions que nous venons de regarder ensemble. C’était la première manifestation visible d’une repentance qui s’était opérée dans le coeur et qui conduisait à l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu. Se produisait alors un ensevelissement, une union à Christ dans sa mort et sa résurrection conduisant au dépouillement de la chair et à la libération de l’esclavage du péché et de la mort. 
 
D’autres passages bibliques, vont venir compléter et appuyer ce qui vient d’être montré précédemment. Le but n’est pas de faire des interprétations, ou d’essayer de trouver des sens cachés derrière la Parole de Dieu, tout est explicite. Ceux qui vivaient à l’époque de l’Ancien Testament étaient dans la situation de se poser des questions sur le sens caché de la Parole de Dieu, parce qu’elle décrivait des préfiguration et des présages de ce qui devait s’accomplir, mais qui n’était pas encore visible. Mais Christ a tout accompli, et les codes nous sont dévoilés à travers les écrits du Nouveau Testament. L’Ancien et le Nouveau Testament s’éclairent l’un l’autre et montrent la beauté du projet de Dieu et de ce qu’il a voulu nous donner. C’est en les étudiants ensemble que nous avons des clés de compréhension de ce que Dieu fait et nous demande.
 
1 Corinthiens 15: 29 S’il en était autrement, qu’obtiendraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne se relèvent pas, pourquoi certains sont-ils immergés pour eux? 30 Et nous-mêmes, pourquoi nous exposer continuellement au danger?
Il est très important de préciser que ce qui est dit dans ce passage ne valide pas le fait de se faire baptiser pour les morts, il faut même dire que c’était une erreur que des corinthiens commettaient dans le contexte d’une communauté qui avait des tas de problèmes, lesquels étaient la raison d’être de la lettre qui leur a été adressée par l’Apôtre. Si cela est relaté c’est pour nous montrer de quelle façon les choses étaient transmise et montrer que les gens savaient qu’ils avaient à passer par les eaux du baptême, lequel étaient associés à la mort et la résurrection du Christ pour leur salut. C’était dire à quel point il étaient conscients de l’importance du baptême d’eau au point de faire l’erreur de penser qu’il pouvaient se faire baptiser pour les morts, voulant sans doute bien faire, même si c’était à tort. C’est un témoignage de la façon dont le salut était annoncé et compris. Des corinthiens avaient probablement perdu des proches qui n’avaient pas connu la repentance et le salut, ils croyaient donc qu’ils pouvaient se faire baptiser à leur place pour leur assurer le salut à titre posthume. Il s’agit bien d’une erreur, même si cela partait d’une bonne intention. Mais ça nous montre que ce qui était enseigné était que le baptême était important suite à la repentance et qu’il la suivait immédiatement, c’était ce qui était enseigné et compris. S’il vous plait, comprenez bien que se faire baptiser pour les morts est une erreur. Un passage des Actes montre clairement que chaque homme doit se repentir pour lui-même et que c’est un acte individuel et personnel: 
Actes 17: 30 Dans le passé, Dieu n’a pas pris en compte une telle ignorance; mais maintenant il ordonne à tous les hommes, où qu’ils soient, de revenir à lui et de se détourner de leurs péchés. 31 Car il a fixé un Jour où il jugera le monde habité, et il le fera avec justice, par le moyen d’un homme qu’il a désigné. Il en a donné une preuve certaine à tous en faisant ressusciter cet homme d’entre les morts.
 
Jean 19: 32 Les soldats vinrent briser les jambes du premier homme qui avait été mis sur un poteau aux côtés de Jésus, puis ils brisèrent les jambes du second. 33 Mais quand ils arrivèrent à Jésus, et qu’ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes. 34 Toutefois, un des soldats lui perça le côté avec une lance et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. 
Ce passage vient nous apporter un éclairage sur un détail extraordinaire auquel il n’est presque jamais fait référence dans nos traditions, et qui pourtant nous montre à quel point Dieu a pris soin de chaque détail dans sa Parole. La Bible nous apprend dans la Genèse, qu’il a créé Adam, le premier homme. Dans le Nouveau Testament, il nous est dit que Christ est le dernier Adam.
1 Corinthiens 15: 45 En effet, les Écritures l’affirment: Adam, le premier homme, devint un être vivant; mais le dernier Adam est devenu un Esprit qui donne la vie. 46 Toutefois, ce n’est pas le corps animé par l’Esprit qui est venu en premier, mais le simple corps humain naturel (il parle d’Adam); celui qui est animé par l’Esprit vient ensuite (il parle du Christ). 47 Le premier homme tiré de la terre est fait de poussière; le deuxième vient du ciel. 48 Ceux qui sont nés de la poussière sont comme l’homme qui a été formé de la poussière, et ceux qui sont nés du ciel sont comme l’homme qui appartient au ciel; 49 Et de même que nous avons prié l’image de l’homme formé de la poussière, nous porterons l’image de l’homme qui appartient au ciel.
Adam a failli, alors que Jésus n’a pas failli, celui-ci était le dernier Adam qui est venu pour accomplir ce qui devait l’être. Là ou les choses sont intéressantes, c’est que dans la Genèse, Dieu a créé une compagne, une épouse pour Adam. Le plongeant dans un profond sommeil, il la tira de son côté. Donc l’épouse du premier Adam a été prise de son côté. Nous avons là une autre image ou préfiguration de ce qui devait se produire avec Christ. En effet, lorsque le soldat romain a percé son côté, il en est sorti du sang et de l’eau. Jean nous montre que de la même façon que l’épouse d’Adam a été tirée de son côté, l’Eglise, qui est l’épouse du Christ – c’est chaque homme et chaque femme qui a cru, s’est repenti et a été baptisé, racheté par le sang et l’eau. La Bible nous montre comment Christ nous a rachetés pas son sang et par l’eau, versés à la croix et sortis de son côté. Nous avons vu que lors du baptême nous sommes ensevelis dans la mort de Jésus, lequel a donné son sang pour nous racheter. Et nous ressuscitons avec lui. La suite en témoigne dans: 1 Corinthiens 15: 50 Voici ce que je veux vous dire, frères: la chair et le sang n’ont pas de part dans le Royaume de Dieu et ce qui se dégrade n’a pas de part avec les choses qui ne se dégradent pas. 53 Car il faut que cette chair qui se dégrade se revêtisse de ce qui est impérissable, et que ce qui est mortel se revêtisse de ce qui est immortel. 54 Quand les choses qui se dégradent auront revêtu ce qui est impérissable et que ce qui est mortel aura revêtu ce qui est immortel, alors s’accomplira ce qui est écrit dans les Écritures: La mort a été engloutie dans la victoire. 55 Mort, où est ta victoire? Mort, où est ton aiguillon?
Nous voyons donc que l’eau et le sang sont associés. 
 
Un autre passage parle de l’eau et du sang en parlant du Fils de Dieu:
1 Jean 5: 6 C’est celui qui est venu par le moyen de l’eau et du sang, Jésus le Christ (Messie); non pas avec l’eau seulement, mais avec l’eau et le sang; et l’Esprit rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. 7 Il y a trois témoins – 8 l’Esprit, l’eau et le sang – et ces trois-là sont en accord. 9 Si nous acceptons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus fort, car c’est le témoignage que Dieu a rendu de son fils. 10 Celui qui continue à mettre sa foi dans le Fils de Dieu, possède en lui-même ce témoignage. Mais celui qui ne met pas sa foi en Dieu fait de lui un menteur, car il n’a pas fait confiance au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. 11 Et voici ce témoignage: Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
Ces trois témoins sont présent lorsque l’on se repent de ses péchés et qu’ils sont lavés par le sang de Jésus, que l’on est baptisé dans l’eau nous engageant à garder une bonne conscience envers Dieu, et l’Esprit est présent pour en témoigner. L’eau est importante parce que Jésus a racheté son Église avec de l’eau et du sang.
 
Enfin, nous allons regarder dans l’Ancien Testament la merveilleuse préfiguration de l’oeuvre du salut que constitue la délivrance du peuple d’Israël lors de sa sortie de l’esclavage en Égypte. Le peuple d’Israël demeurait depuis 400 ans en Egypte, et les égyptiens avaient fini par oublier les raisons de leur présence en Égypte. Ils en étaient arrivés à les prendre en aversion et les avaient soumis à un esclavage si lourd que le peuple hébreux avait fini par crier vers l’Éternel pour qu’il les délivre. L’Égypte était donc devenue une terre d’esclavage et d’oppression, dans lequel les hébreux souffrait. Les hommes et les femmes qui vivaient cet esclavage étaient méprisés, corvéables à merci, frappés, maltraités. Comme le peuple d’Israël criait à Dieu dans un esprit de repentance, Dieu les a écoutés. Psaumes 34: 6 Ce pauvre homme a crié; l’Éternel a entendu et l’a délivré de toutes ses détresses. 
En réponse à leurs supplications, Dieu leur suscita un sauveur (un messie, en hébreux, un machiah), Moïse, lequel fut une préfiguration de Jésus (celui-ci étant Le Machiah, Le Sauveur, Le Messie). Des rabbins enseignent encore aujourd’hui que Moïse était un machiah qui préfigure Le Machiah à venir. 
Moïse tenta à plusieurs reprises de faire sortir les hébreux d’Égypte, pour qu’il puissent adorer leur Dieu. Et ces tentatives furent la démonstration des plaies d’Égypte, lesquelles étaient destinées à témoigner de la puissance du Dieu d’Israël afin de faire plier Pharaon, afin qu’il laisse aller le peuple d’Israël pour adorer son Dieu. Lors de la dernière plaie d’Egypte, laquelle fit périr tous les premiers nés d’Égypte, Dieu avait indiqué au peuple hébreux, par l’entremise de Moïse, d’appliquer du sang d’un agneau sur les linteaux de porte de leurs maisons, afin que le fléau de l’Éternel ne touche pas les Israélites et que leurs enfants premiers nés soient épargnés. Il s’agissait de mettre du sang de l’agneau sur les cadres en bois de leurs portes. C’était déjà une préfiguration de ce que Jésus allait accomplir pour nous avec son propre sang. Suite aux dix plaies en Égypte, et surtout la dixième qui avait fait périr les premiers nés de toute l’Égypte, Pharaon laissa partir les Israélites. Ils sortirent donc d’Égypte et se retrouvèrent au désert. Mais même s’ils avait été sauvés du malheur de la dernière plaie par le sang appliqué sur les linteaux de portes, et avaient échappé à la main des Égyptien, Pharaon n’était pas vraiment heureux de les avoir laissé partir, et il voulu les poursuivre dans le but de les ramener en esclavage. C’est là une image de la situation des hommes dans le monde, Pharaon représentant Satan, l’Adversaire qui veut poursuivre ceux qui s’éloignent de lui en se tournant vers Dieu, et qu’il aimerait ramener dans l’esclavage du péché. Bien que les Israélites avaient fait retour à Dieu et avaient appliqué le sang de l’agneau sur leurs portes, et qu’ils avaient été délivrés de la main de Pharaon, celui-ci a tenté de les reprendre pour les remettre sous son esclavage. Donc nous voyons que bien que les Israélites étaient sortis d’Égypte, la menace de retomber en esclavage n’étaient pas totalement éloignée, ils n’étaient pas encore totalement libres. Et il leur arriva un événement qui est une préfiguration de ce qui nous est accessible dans la nouvelle alliance: 1 Corinthiens 10: 1 Frères, je ne veux pas que vous ignoriez l’importance de ce qui est arrivé à nos pères. Ils ont tous été guidés par la colonne de nuée et ils ont tous passé au travers de la mer, 2 et dans la nuée et dans la mer, ils ont tous été baptisés en Moïse.
Malgré le fait que les Israélites sortirent d’Égypte, lorsqu’ils se trouvèrent face à la mer, ils ne se sentirent pas complètement tirés d’affaire, car Pharaon était parti à leurs trousses et avait envoyé son armée pour les ramener en esclavage. Ils étaient talonnés par l’armée de Pharaon et tourmentés par la menace de retomber dans la main des Égyptiens. Donc à ce moment de l’histoire, bien qu’ils s’étaient repentis, qu’ils aient appliqué le sang sur les portes, et qu’ils aient été relâchés d’Égypte, ils n’étaient pas encore complètement libres et saufs. La Bible dit que les Israélites furent baptisés en Moïse, en traversant la Mer Rouge, et sous la nouvelle alliance, nous sommes baptisés dans l’eau en Jésus Christ. La raison pour laquelle les Israélites furent baptisés dans la Mer Rouge c’était pour être libérés de leurs ennemis. Lorsque le dernier Israélite sorti de la Mer Rouge après l’avoir traversée, les eaux se refermèrent sur les Égyptiens qui les poursuivaient et ceux-ci furent tous anéantis, libérant par là-même les Israélite pour de bon. C’est alors que les Israélites furent vraiment libre. La préfiguration que constitue cet événement concerne donc la nouvelle alliance en ce que le baptême d’eau nous libère aussi de nos ennemis. L’Adversaire et les démons qui le servent cherchent aussi à nous récupérer, et à nous remettre en esclavage par le péché et toutes sortes d’oppressions. 
Ce récit de l’Ancien Testament, nous aide donc à comprendre le plan du salut en Jésus Christ, le pourquoi la Bible nous demande de nous repentir, d’être baptisés d’eau et baptisés du Saint-Esprit. Dieu, par amour, veut nous sauver de toute condamnation et de tout esclavage. De même qu’avant la traversée de la Mer Rouge, l’esclavage était encore une menace pour les Israélites, de la même façon, nous avons à passer par les eaux du baptême pour être délivrés de nos ennemis qui sont Satan et ses démons qui ne sont pas contents de ne plus nous avoir comme esclaves. De même que les Israélites furent délivrés de l’Empire de Pharaon et de l’esclavage en Égypte en passant par le baptême de Moïse à travers la Mer Rouge, en passant par le baptême d’eau, nous sommes ensevelis et morts au péché, anéantissant nos ennemis et les privants de tout droit sur nous, ni Satan ni aucun démon n’a le moindre pouvoir sur nous ou ne peut plus nous atteindre. Par les eaux du baptême, nous sommes libérés de l’emprise du péché et de la mort sur nos vies. 
Le baptême d’eau a toujours fait partie du plan du salut de Dieu pour nous. Lorsqu’il y a repentance et que le miracle de métanoïa se produit en nous, nous pouvons hériter de la vie éternelle, il y a une libération du péché qui doit se produire et qui est associée au baptême d’eau, nous devons être libérés de l’emprise de Satan sur notre corps de péché, la chair. Le baptême d’eau ne nous enlève pas notre chair, il brise l’emprise de notre chair sur nous. Un enfant de Dieu qui est né de nouveau a encore sa chair, mais il n’est plus esclave de cette chair-là, il n’est plus esclave du péché. Il a une nouvelle identité, il a un esprit qui est régénéré et à partir de cet esprit-là il peut asservir sa chair, et sa chair peut lui servir pour qu’il glorifie Dieu et qu’il offre ses membres comme un sacrifice agréable à Dieu. 
 
Nous avons donc vu que les Apôtres accordaient une importance fondamentale au baptême d’eau et qu’il était pratiqué tout de suite après la repentance qui suivait l’annonce de l’Évangile. Les personnes qui acceptaient le message le l’Évangile croyaient que Jésus était qui il était, qu’il était mort et ressucicité, et elles croyaient aussi en ce qu’il avait dit, donc de se repentir, de renoncer au péché, de renaître d’eau et d’Esprit. A la lumière de tous les textes que nous venons de voir, on comprend l’importance du baptême d’eau et la raison de le pratiquer sans délai quand la personne accepte le message de l’Évangile. 
 
Pourquoi aujourd’hui nous constatons que beaucoup de chrétiens convertis ne portent pas ou très peu de fruits, ou qu’ils restent attachés à leurs péchés sans pouvoir se dominer? Ils ne semblent pas vivre pas la conversion comme elle devrait se produire, pourquoi? Outre le fait que la repentance soit souvent mal saisie, ils ne sont pas pleinement libérés de l’emprise du péché sur leur vie, parce qu’ils n’ont pas bien compris l’importance du baptême d’eau qui est un ensevelissement, une mort du corps du péché, et ils ne vivent pas le miracle parce qu’ils n’ont pas mis foi dans cet enseignement-là. Beaucoup de nouveau convertis n’ont même pas entendu parler du baptême d’eau et du baptême du Saint-Esprit. L’enseignement a donc été incomplet.