Les personnes qui se produiront tout au long de ces deux jours de fête trouveront ici les renseignements dont ils auront besoin pour s’organiser et préparer leur prestation. Pour des questions qui ne trouveraient pas réponse ici, prière de s’adresser à Frédéric Jean-Mairet.

L’instrument :

Le nouvel orgue du Temple de Saignelégier provient de l’église de Neuenhof dans le canton d’Argovie. Il s’agit d’un instrument construit en 2000 par la maison Metzler. Il est accordé avec le tempérament Metzler habituel, permettant de jouer dans tous les tons. L’instrument permet d’aborder le répertoire baroque, mais pas seulement. On peut le faire sonner très bien dans des pièces de Mendelssohn ou Brahms, ou dans du répertoire moderne. Il est assez sonore. 

En voici la composition :

Hauptwerk I (à gauche):
 
1. Suavial 8′ (Montre)
2. Holzgedackt 8′
3. Octave 4′
4. Gedecktflöte 4′
5. Nazard 2 2/3′
6. Octave 2′
7. Terz 1 3/5′
8. Quinte 1 1/3′
 
Unterwerk II (à droite)
 
Tremblant général
9. Bourdon 8′
10. Spitzflöte 4′
11. Flageolet 2′
12. Dulcian 8′
 
Pedale :
 
13. Subbass 16′
 
Sur les photos on peut voir les 8 tirants de registres du Hauptwerk à gauche des claviers et les les 6 tirants du l’Unterwerk à droite, avec les tremblant en haut, les 4 jeux et la Subbass 16 en bas. Les jeux sont disposés dans le même ordre que dans la liste ci-dessus.
 
– Pédales d’accouplement, et tirasses sur la gauche
– Pédale d’expression sur la droite (pour équilibrer les jeux de l’Unterwerk avec ceux du clavier principal).
 
Toutes les combinaisons du clavier principal peuvent être accompagnées par l’Unterwerk et vice et versa. Les jeux du claviers principal se combinent très bien et permet de faire entendre différentes sonorités de cornet, tant allemandes que françaises. 
 
Le « ripieno » du clavier principal constitue une sorte de plein jeux qui sans l’accouplement peut être soutenu par une pédale avec les deux tirasses et le 16′, avec ou sans la Dulciane dont le son est un peu entre une petite trompette et un cromorne. 
 
Le grand jeu est assez sonore. 
 
Peu de jeux, mais une composition habile qui permet beaucoup de choses avec peu de moyens.

Comment ça sonne ?

En cliquant sur la photo ci-dessous, vous pouvez avoir quelques idées de comment l’instrument sonne. Je vous demande d’être indulgents, c’est l’instrument tel que je l’ai découvert et enregistré à l’arrache pour pouvoir rapporter quelque chose à faire entendre à la commission et au conseil à Saignelégier. Aucune préparation. L’acoustique à Saignelégier est moins sèche, mais le temple est petit, c’est plus une acoustique de salle.